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FOCUS sur un incident en cabinet dentaire

Article publié le 20-06-2019

FOCUS sur un incident en cabinet dentaire

« Les doses en cabinet dentaire sont faibles », « il n’y a pas de risque », « pffffff ! tu as mis tout ça en place pour la radioprotection toi ? » … Vous avez sans doute déjà entendu ses phrases.

Oui les doses efficaces sont faibles (mais pas les doses extrémités …), oui les dosimètres sont généralement négatifs comme ceux de la plupart des travailleurs mais il s’agit là de la conséquence de vos pratiques vertueuses et non à l’absence de risque.

Et oui, un dosimètre peut afficher de la dose, voire beaucoup de dose…

En Septembre 2018, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire nous a interpellés pour une dose de 20 mSv enregistrée en trois mois par un chirurgien-dentiste ….

Dans cette situation, il convient systématiquement de déclarer l’incident à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et d’en rechercher les causes afin d’y remédier très rapidement. Les actions mises en œuvre par la suite doivent aussi être communiquées à l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Dans le cas qui nous occupe, par chance, votre confrère venait de bénéficier du contrôle annuel de ses installations ; contrôle ayant conclu à l’absence de risque. Néanmoins, Hélène TOURNIER a contrôlé une seconde fois l’installation le lendemain de la réception de l’information préoccupante. A ce jour, l’installation radiologique étant hors de cause, la cause de cet incident demeure indéterminée.

Néanmoins, cet incident prouve que des expositions élevées demeurent possibles dans le domaine dentaire, qu’il est indispensable de contrôler régulièrement ses installations (et de positionner judicieusement les dosimètres d’ambiance afin de disposer d’informations entre les contrôles annuels) et d’être accompagné de professionnels du risque radiologique réactifs.

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